20 Et si la crise écologique en cours n’était rien d’autre qu’une crise de la sensibilité au vivant ?

“La crise écologique systémique qui est la nôtre est aussi une crise de la sensibilité au vivant. J’entends par là l’appauvrissement des mots, des capacités à percevoir, des émotions et des relations que nous pouvons tisser avec le monde vivant. Nous héritons d’une culture dans laquelle, dans une forêt, devant un écosystème, on” n’y voit rien “, on n’y comprend pas grand-chose, et, surtout, ça ne nous intéresse pas : c’est secondaire, c’est de la” nature “, c’est pour les” écolos “, les scientifiques et les enfants, ça n’a pas de place dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun”. Baptiste Morisod, Socialter, 2020, hors série “Renouer avec le vivant”

La “crise de la sensibilité au vivant”, popularisée par l’ouvrage “Manières d’être vivants” de Baptiste Morizot, désigne un appauvrissement de notre capacité à ressentir, percevoir et comprendre le vivant qui nous entoure. Cette approche propose de voir l’insensibilité aux autres formes de vies (plantes, arbres, insectes mammifères etc.) comme une des causes fondamentales de la crise écologique. Au cours de ce travail de recherche vous serez amené.e à questionner le lien que l’Homme entretient avec le vivant et analyser en quoi celui-ci est susceptible d’être une des facteurs explicatif de la crise écologique en cours.

Référent·e·(s) M. Valentin Bongard
Répartition des élèves Binômes obligatoires
Présentation en salle 025